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Les lieux d’inhumation des terroristes toujours en question
Rédigé par : Charles Simpson fondateur du site Obseques Infos
Article publié le 21/04/2020
Voici que plus de deux mois après les attaques terroristes qui se sont déroulées à Paris, les corps des terroristes sont, pour la plupart, toujours à l’Institut médico-légalde la capitale. Seul le corps de Samy Amimour a été inhumé le 24 décembre au cimetière de Drancy dans le département 93. Le corps de Bilal Hadfi, un autre terroriste qui s’est fait exploser devant le stade de France, sera inhumé au Maroc, à Berkane. Les corps des autres terroristes devraient être inhumés une fois les autorisations accordées mais certaines villes sont très réticentes à les délivrer, comme le prouve l’exemple d’Ismaël Mostefai, qui s’est fait exploser au Bataclan.
Sommaire :
- L’inhumation des terroristes doit respecter la procédure normale d’autorisation par la mairie concernée
- Ismaël Mostefai sera-t-il finalement inhumé à Chartres
L’inhumation des terroristes doit respecter la procédure normale d’autorisation par la mairie concernée
En principe, lorsqu’une personne décède, une autorisation d’inhumer doit être demandée au maire de la commune où se trouve le cimetière choisi. Le cimetière où l’inhumation peut se faire est celui du lieu de résidence du défunt, celui du lieu de son décès ou enfin, celui où se trouve le caveau familial.
En ce qui concerne Ismaël Mostefai, l’un des terroristes du Bataclan, le maire de Chartres, Jean-Pierre Gorges semble être hostile à une éventuelle demande d’inhumation dans cette ville. Il a déclaré que le terroriste « squattait chez quelqu’un » et n’avait pas sa résidence habituelle à Chartres après 2013. Explications.
Ismaël Mostefai sera-t-il finalement inhumé à Chartres
Ismaël Mostefai est arrivé à Chartres lorsqu’il était adolescent car sa famille était venue s’y installer. En 2012, la famille du terroriste est partie de Chartres pour aller à Romilly-sur-Seine.
Ismaël Mostefai est resté pourtant à Chartres car en 2013, il y a déclaré la naissance de son deuxième enfant. Il avait une adresse chez un ami qui l’hébergeait. Adresse qu’il a gardée alors qu’il était part en Syrie en 2013. Le maire de la ville, Jean-Pierre Gorges, a souligné que le terroriste ne remplit pas les conditions pour être inhumé à Chartres : « il n’avait pas d’adresse propre, il squattait chez quelqu’un ».
J’attends qu’on me prouve où était son domicile officiel jusqu’en 2015 ». Le maire de la ville de Romilly-sur-Seine, où réside la famille de Mostefai, est aussi opposé à une inhumation dans sa ville. Reste à explorer la piste d’une inhumation à Paris où est mort le terroriste…
Selon les dernières informations, les juges ont a priori autorisé le 28 janvier l’inhumation de son corps qui est gardé à l’Institut médico-légal de Paris.