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L’enterrement orthodoxe
Rédigé par : Charles Simpson fondateur du site Obseques Infos
Article publié le 16/10/2023
Selon les rites orthodoxes, la mort donne naissance à une vie nouvelle. Afin de laisser l’âme se purifier, l’ascension vers Dieu se poursuit pendant quarante jours. On peut rendre hommage au défunt le troisième jour (jour des obsèques), le neuvième et le quarantième, puis le jour anniversaire du décès par un office nommé la « Pannychide ».
Les obsèques orthodoxes étant peu fréquentes en France, il est ainsi recommandé de s’appuyer sur des pompes funèbres spécialisées dans leur organisation de la cérémonie funéraire.
Sommaire :
Les traditions orthodoxes
En principe, il n’y a pas de crémation lors de funérailles orthodoxes. Au nom du respect du corps, les orthodoxes la condamne tout comme l’autopsie et les prélèvements d’organes. L’embaumement ou les soins de conservation est quant à lui autorisé. Il est important pour les chrétiens orthodoxes que le corps soit inhumé pour renaître au moment de la Résurrection. La crémation semble cependant être de plus en plus pratiquée à l’heure actuelle en raison du manque de place.
L’Eglise s’oppose à la pratique de l’autopsie et au prélèvement d’organes, considérant que ces deux pratiques portent atteinte à l’intégrité du défunt et à son enveloppe corporelle. L’Eglise ne va cependant pas contre la loi et autorise ces deux pratiques dans les cas où elles sont rendues obligatoires par la loi. Elle reste également très réservée quant au don du corps à la science.
L’enterrement a lieu trois jours après le décès, le temps que l’âme se sépare du corps.
Déroulement de la cérémonie funéraire orthodoxe
La mise en bière
Après le décès, les bras du défunt sont croisés sur sa poitrine. Son icône personnelle est déposée dans le cercueil entre ses mains et tournée face à lui.
Il n’y a pas de toilette rituelle spéciale. Au moment de la mise en bière, le prêtre encense le corps du défunt et les personnes présentes chantent après avoir récité les prières initiales communes à tous les offices.
Traditionnellement, le cercueil reste ouvert au cours de cette séquence pour bien souligner la présence surnaturelle du défunt. Le prêtre bénit alors le défunt avec la croix qu’il embrasse avant de la présenter à la vénération des fidèles présents.
Le cercueil, conformément aux lois occidentales, est alors refermé. Il reste cependant ouvert en pays d’usage orthodoxe jusqu’à l’enterrement, les proches peuvent ainsi y déposer des fleurs.
La cérémonie des obsèques à l’Eglise
cela est possible, le cercueil est transporté ouvert à l’Eglise. En France, cette pratique n’est pas tolérée, les orthodoxes placent donc dans ce cas une croix sur le cercueil.
Le cercueil est placé pour que le défunt ait le visage tourné vers le Christ. Des chandeliers sont placés au pied du cercueil et de chaque côté de celui-ci. Les membres présents à la cérémonie reçoivent également des cierges qu’ils allument à la flamme des chandeliers.
Chants et prières rythment la cérémonie et mettent l’accent sur la faiblesse de l’homme et la promesse d’une résurrection.
L’enterrement
Le prêtre accompagne la famille au cimetière où auront lieu les derniers moments de prières.
Le défunt est enterré face à l’Orient puisque c’est la direction dans laquelle le Christ doit réapparaitre à la fin des temps pour les orthodoxes. La famille et les proches sont invités à déposer une poignée de terre sur le cercueil. Le prêtre, placé dans l’allée, laisse alors l’assistance embrasser la croix.